Les manifestations du stress sont dans un premier temps physiologiques : cœur qui s’accélère, souffle court, transpiration… Face à ces manifestations physiologiques, nous allons avoir dans un second temps une réponse psychologique, une interprétation émotionnelle. Et c’est cette interprétation émotionnelle qui va nous conduire dans un troisième temps à la réponse comportementale.
Le stress génère effectivement 2 émotions de base, qui sont soit la peur, soit la colère, qui vont en fait nous préparer aux 2 réponses comportementales ancrées dans notre cerveau, à un niveau archaïque : la fuite ou l’attaque.
Si notre niveau de stress est adapté à la situation, cette réaction est tout à fait bénéfique, puisque nous nous trouvons dans un état plus tonique et plus attentif.
Mais dès lors que notre niveau de stress est exagéré par rapport à la situation, on se laisse vite déborder. De la phase d’alerte, on va passer à une phase de résistance (si on se trouve face au stresseur de manière prolongée et que l’on reste en état de stress trop longtemps, le corps va chercher à se défendre contre cet état) qui va nous faire perdre nos moyens. Puis on va finir par arriver à une phase d’épuisement (à force de lutter, le corps va s’épuiser), et on ne pourra plus agir efficacement. C’est dans cette phase là que les dangers de maladie liée au stress sont les plus importants (burn out, dépression, envie de suicide, etc…).
Comment les méthodes comportementales et cognitives peuvent-elle m’aider à gérer mon stress ?
Les méthodes comportementales et cognitives, sous forme d’accompagnement type coaching ou sous forme de thérapie dans les cas les plus sévères, proposent des outils permettant de gérer son stress.
En effet, nous avons vu que tout commençait par des manifestations physiologiques, qui étaient ensuite interprétées mentalement, cette réponse émotionnelle entraînant une réponse comportementale. En apprenant à réinterpréter de manière plus rationnelle ces manifestations physiologiques, les méthodes comportementales et cognitives vont vous permettre de rester dans l’état d’alerte permettant de garder tous les bénéfices de l’état de stress sans basculer dans la phase de résistance ou d’épuisement. Une bonne partie de la méthode passe par la gestion de la respiration, base de tout travail sur son stress. Mais savoir mettre en place de « crise de calme », connaitre le lâcher prise notamment par des pratiques de mindfulness, pratiquer des exercices proches de la sophrologie de tension/relâchement physique pour bien sentir son corps et interpréter ses signaux ainsi qu’utiliser des techniques d’imagerie mentale permettent de gérer son stress.
C’est en cela que les méthodes comportementales et cognitives peuvent vous aider, en vous transmettant les bons outils.
Il n’est pas nécessaire d’attendre d’en arriver aux états d’épuisement pour consulter. Quelques séances d’accompagnement peuvent vous aider à vous préparer mentalement à des situations stressantes ponctuelles : permis de conduire, examens divers, entretien d’embauche…Il ne tient qu’à vous d’oser faire le pas!